L'Aéroclub d'Annonay et de la Vallée du Rhône est né de la passion pour l'aéronautique d'une poignée d'Annonéens, qui , mûts par la tradition aéronautique de leur ville, berceau de la navigation aérienne avec la première ascension en ballon à air chaud des frères Montgolfier en 1783, et la création des moteurs Gnôme des frères Seguin en 1909 ont créé le 29 mars 1935 leur club pour assouvir leur soif de voler.
L'Etat mit à leur disposition le "champ d'aviation" du Creux de la Thine, et nos cinq co-fondateurs réussirent dès le 25 novembre 1935 leurs brevets . Michel de Montgolfier, Louis Siterre, Teinturier, Pilon et Henri Faure.
L'essor de l'Aviation Populaire en 1936 permit une rapide recrudescence de l'activité grâce à l'attribution de trois avions et 30 brevets furent ainsi passés jusqu'en 1939. La guerre vint hélas mettre fin à son activité, mais en 1945, Henri Faure décida de relancer l'activité sur le terrain et il y parvint après 2 ans d'efforts. La passion de cet homme hors du commun, Président du Club pendant plus de 40 ans, a permis à l'Aéroclub d'Annonay de reprendre son envol et d'évoluer vers l'aviation actuelle, toujours constituée de ces hommes et de ces femmes passionnés, pilotes, aventuriers mais raisonnés, fougueux mais pas téméraires, pour lesquels le vol est un plaisir et non un métier.
Fin 1947, la pluie fait défaut sur la région annonéenne... Le président de l'Aéroclub et le maire d'Annonay décidèrent alors de mettre sur pied une opération visant à faire pleuvoir ! La technique : lancer une bombonne d'acide carbonique à partir d'un avion dans le nuage afin de faire pleuvoir. Mais durant le vol, la bonbonne échappa aux mains du copilote. Résultat : pas de pluie mais à l'impact de la bonbonne sur le sol, celle-ci explose et givre tout dans un rayon de 150 mêtres... un véritable paysage lunaire ! Ce jour là, sur le plateau de Talencieux, Hiroshima n'avait jamais semblé si près...
Hiver 1951... D'importantes chutes de neige bloque la région annonéenne. Certains petits village, comme Sainte-Eulalie, sont bloqués depuis bientôt dix semaines. Les provisions de vivre commence a se faire rare... A Sagnes-et-Goudoulets, le village est sans pain. Les opérations terrestres de déblocage n'aboutissent pas. Le préfet et le président de l'Aéroclub mettent alors en place le ravitaillement des villages par les airs. Le 20 Février, les premiers pains tombent du ciel. Les villages sont débloqués...
En 1983, Le Tour Aérien des Jeunes Pilotes fais ecale à St-Rambert...